Autrefois, dans les quartiers pauvres de Naples, les gens n’avaient souvent pas assez d’argent pour payer le cordonnier. Il était donc usuel de troquer quelques morceaux de nourriture en échange de semelles réparées.
Avec des tomates, des aubergines et des herbes aromatiques, le cordonnier pouvait ainsi s’apprêter des pâtes à la «scarpariello» (cordonnier en napolitain). De nos jours, ce plat de cuisine pauvre est enrichi par du fromage «bocconcini» («petites bouchées» en italien), ou mieux encore par une «mozzarella di bufala», un fromage à pâte molle fait avec le lait des bufflonnes.
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 22 septembre 2007.
Bonjour à vous toutes et tous,
Je ne viendrais pas parler de la recette ( qui est très bonne) mais plutôt des petites commentaires que je retrouve souvent en haut d’une recette qui nous explique d’où provient le plat, le pourquoi du Nom et etc….
J’avoue que cela donne un plus à mes plats… j’aime bien prononcé italien ( ou autre) mais j’aime encore plus savoir d’où il vient.
Merci à vous pour toutes ces petites recherche qui mettent dans nos assiettes un petit air exotique..
Bonjour Aisslynn,
Merci de votre commentaire. En effet, depuis longtemps je m’intéresse autant à la cuisine qu’à l’histoire de la nourriture.