Publié originalement dans le Journal de Montréal le 1 mai 2010.
Dans de nombreux pays, le 1er mai est la fête des ‘travailleurs’, alors qu’en Amérique du Nord, nous célébrons le 1er lundi de septembre la fête du ‘travail’.
Après des années de lutte acharnée, les syndicats américains ont obtenu, le 1er mai 1886, une réduction de la durée de la journée de travail pour quelques 200 000 travailleurs. D’autres travailleurs entamèrent alors une grève générale afin d’obtenir le même avantage. Des affrontements violents avec la police s’en suivirent, faisant trois morts et cinquante blessés.
Quatre ans plus tard, le 1er mai 1890, on décida de commémorer ces événements dans plusieurs pays, avec l’objectif de réduire la journée de travail des 10 à 12 heures qui étaient la norme à l’époque, à 8 ou 9 heures. Rappelons-nous aussi que les semaines de travail étaient de six jours, seul le dimanche étant alors chômé.
Au Québec, cette fête fut célébrée pour la 1ère fois en 1891. Les années suivantes, la pression augmenta au Canada en faveur d’une fête nationale du travail, et en 1894 le gouvernement de sir John Thompson promulgua une loi officialisant la fête du travail le 1er lundi de septembre. Le 1er mai n’est donc pas chômé chez nous, mais rien ne nous empêche de commémorer les acquis gagnés par nos ancêtres, par exemple avec un bon repas entre amis.
Voici quelques recettes de barbecue à essayer:
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