Savez-vous d’où vient votre nourriture?
Les résultats d’une étude récente démontrent qu’en Amérique du Nord, les éléments qui composent un simple repas parcourent en moyenne 2 400 km avant de parvenir à notre table.
Et pourtant, on pourrait se nourrir localement à longueur d’année. Et oui! C’est possible, même en hiver et en faisant les courses au supermarché.
D’abord, c’est une question de goût: une pomme cultivée dans un verger local est plus fraîche et a plus de saveur que celle qui a parcouru une grande distance.
De plus, les aliments transportés sur de longues distances sont souvent préservés à l’aide de produits chimiques et subissent des traitements physiques qui peuvent également entraver leurs valeurs nutritives (ex. vitamine C, qui est sensible à la température).
Les produits cultivés ou élevés chez nous répondent aux normes sanitaires, environnementales et sociales rigoureuses et transparentes. Certaines études ont démontré que les végétaux importés contiennent parfois davantage de résidus de pesticides que ceux cultivés ici.
Donc, lorsqu’on choisit un produit local, on réduit le niveau d’émissions de gaz à effet de serre et de pollution rejetés dans l’atmosphère.
Acheter local encourage notre économie et fait travailler des gens ici. Selon Equiterre, « si toutes les semaines, chaque famille québécoise remplaçait 20 $ d’achat de biens provenant de l’extérieur par la même valeur en produits du Québec, plus de 100 000 emplois pourraient être créés. »
Madame, je privilégie toujours les produits du Québec. Et non seulement en alimentation.
Quand c’est impossible, (exemple: café, cacao, plusieurs fruits tels bananes, oranges etc.) j’essaie de trouver la mention « équitable ».
En ce qui concerne les primeurs importées je ne les achète qu’en pleine saison. Les oranges, comme exemple ne sont bonnes qu’en automne et hiver. Les clémentines à partir de décembre.
Permettez-moi de vous citer les pommes de terre. Pourquoi la production des pommes de terre du Saguenay, qui sont parmi les meilleures de notre pays, ne se retrouvent pas dans les grandes chaînes d’alimentation? Pour ne nommer que ce produit.
Il y a un travail à faire pour nous aider à manger des produits locaux. Il faut une volonté politique pour les mettre en marché et les rendre accessibles.
Bonjour Yolande,
Merci pour votre commentaire et pour vos efforts.