On appelle « thon » une douzaine d’espèces de poissons migrateurs de la famille des scombridés. Il s’agit de nageurs très rapides – avec des records atteignant 80 km/h – et prédateurs voraces qui mangent chaque jour jusqu’à 30% de leur poids en petits poissons et crustacés.
Le thon fait l’objet d’une pêche intensive depuis la nuit des temps. Comme sa chair grasse se détériore rapidement, de nombreuses techniques furent développées au fil des siècles pour le conserver. Depuis la création de bateaux-usines où le thon peut-être congelé ou dépecé et mis en conserve immédiatement après sa capture, l’industrie du thon est désormais aux mains des géants de l’agroalimentaire.
Chaque année, Greenpeace publie un classement des principales marques de thon en conserve en fonction des efforts faits par ces industriels à s’approvisionner de façon durable. Je vous invite à le consulter pour savoir si votre marque préférée répond à ces critères de durabilité.
En ce qui concerne le poisson frais, les thons ‘rouge’, ‘albacore’ et ‘obèse’ sont des espèces menacées ou en voie de l’être, et il faut donc éviter de les consommer. On peut cependant consommer sans crainte le thon ‘listao’ pêché à la ligne ou à la traîne.
Essayez une de nos recettes avec le thon:
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 23 juin 2012.
En complément d’information sur le choix du thon selon des critères éco-résponsables, regardez le reportage suivant de l’émission l’Épicerie de Radio Canada (21 novembre 2012)