L’aiglefin était autrefois un poisson très présent le long des deux côtes de l’Atlantique Nord. Avec la morue et la plie, c’est un des poissons utilisés par les Britanniques dans leur fameux « Fish and Chips ». En France, surtout lorsqu’il est fumé, il est aussi connu sous son nom anglais de «haddock». Ce qui a probablement inspiré Hergé lorsqu’il a créé le personnage du vieux loup de mer ami de Tintin.
La chair blanche et floconneuse de l’aiglefin s’apparente à celle de la morue, mais avec un goût plus fin. Il se prête à tous les modes de cuisson, en autant qu’on fasse attention à ne pas cuire trop longtemps, ce qui risquerait d’en assécher sa chair délicate.
En 2010, Greenpeace a mis l’aiglefin pêché au chalut sur la liste rouge des espèces à risque et qu’on devrait donc éviter d’acheter. Par contre, il n’y a aucun problème lorsqu’il est pêché à la palangre ou à la ligne.
Essayez notre recette de « Fish and Chips » (au four!)
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 26 mai 2012.
J’adore le filet d’Haddock.
Si cette annonce avait existée lorsque mes gaillards étaient addolescents, ils auraient surement manger ce filet de poisson.
Comment peut-on s’assurer que l’aiglefin mis dans les comptoirs de notre poissonnier ou épicier, en est un de pêche responsable?
Il faut toujours demander l’origine et le type de pêche. Vous n’obtiendrai peut-être pas de réponse la première fois, mais il faut continuer.